sábado, 19 de noviembre de 2016

Azul

Fotografía de Diego Morales. Mediterráneo

El azul es el más bonito de los colores.


20 comentarios:

tecla dijo...

Qué me vas a decir a mi, que soy adepta a este color.
Buenos días.

Mara dijo...

El azul es bonito, pero engaña porque el mar copia el color del cielo. Mi preferido el verde... es una pasada. Saludos.

jfbmurcia dijo...

Puede que sí. Saludos.

Tracy dijo...

Sí que lo es.

Dyhego dijo...

Tecla:
quizás sea el color que más me guste, aunque no el que más utilice.
Salu2 azula2.

Dyhego dijo...

Mara:
está visto que para gustos... ¡los colores!
Es un color bonito, pero no tengo ninguna prenda de ese color.
Salu2 verdeantes.

Dyhego dijo...

Jfb:
¡fíjae si tienes colores para elegir!
:)
Salu2 elegi2.

Dyhego dijo...

Tracy:
es un color relajante.
Salu2 relaja2.

Liliana dijo...

El azul me hace soñar....por algo mi color preferido es el rojo! ;)

Saludos marinos =))))

Dyhego dijo...

Liliana:
del azul al rojo hay un buen trecho, jajaja.
Salu2 rojiazues.

Liliana dijo...

Exacto!!! Jiji

Búscate en mi entrada de hoy....=))))

Dyhego dijo...

Liliana.
jajaja

Liliana dijo...

Qué pasa? No te encontraste?

Búscate, es un juego y ahí apareces!!!

😎

Dyhego dijo...

Liliana:
no me he encontrado. Por eso no he comentado. Para no meter la pata.
Ahora lo intento.
Salu2 acerta2.

Liliana dijo...

Está muy fácil! Puse el nombre de mi entrada y de la tuya!!!

Anda, no seas tímido! Jijiji

😎

Dyhego dijo...

Liliana:
ahora voy.
Salu2.

Torcuato dijo...

Estoy de acuerdo.

Dyhego dijo...

Torcuato:
varias coincidencias ya.
¡viva el azul, como los pitufos!
Salu2 pituferos.

LA ZARZAMORA dijo...

Hoy poema:

Stéphane MALLARME (1842-1898)

L'azur

De l'éternel Azur la sereine ironie
Accable, belle indolemment comme les fleurs,
Le poëte impuissant qui maudit son génie
A travers un désert stérile de Douleurs.

Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde
Avec l'intensité d'un remords atterrant,
Mon âme vide. Où fuir ? Et quelle nuit hagarde
Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris navrant ?

Brouillards, montez ! versez vos cendres monotones
Avec de longs haillons de brume dans les cieux
Que noiera le marais livide des automnes,
Et bâtissez un grand plafond silencieux !

Et toi, sors des étangs léthéens et ramasse
En t'en venant la vase et les pâles roseaux,
Cher Ennui, pour boucher d'une main jamais lasse
Les grands trous bleus que font méchamment les oiseaux.

Encor ! que sans répit les tristes cheminées
Fument, et que de suie une errante prison
Eteigne dans l'horreur de ses noires traînées
Le soleil se mourant jaunâtre à l'horizon !

- Le Ciel est mort. - Vers toi, j'accours ! Donne, ô matière,
L'oubli de l'Idéal cruel et du Péché
A ce martyr qui vient partager la litière
Où le bétail heureux des hommes est couché,

Car j'y veux, puisque enfin ma cervelle, vidée
Comme le pot de fard gisant au pied d'un mur,
N'a plus l'art d'attifer la sanglotante idée,
Lugubrement bâiller vers un trépas obscur...

En vain ! l'Azur triomphe, et je l'entends qui chante
Dans les cloches. Mon âme, il se fait voix pour plus
Nous faire peur avec sa victoire méchante,
Et du métal vivant sort en bleus angelus !

Il roule par la brume, ancien et traverse
Ta native agonie ainsi qu'un glaive sûr ;
Où fuir dans la révolte inutile et perverse ?
Je suis hanté. L'Azur ! l'Azur ! l'Azur ! l'Azur !


Bizz bleutées, murcianico.

Dyhego dijo...

Zarzamora:
Merci, merci bien pour ce poème que je ne connaisais point.
Oui, je veux aussi que l'Azur triomphe. C'est son pouvoir, celui de nous transporter dans le ciel et dans la beauté.
Merci!!!
Salu2 bleus.