viernes, 10 de noviembre de 2023

Recuerdos.

Fotografía de Diego Morales.

 Tu recuerdo.

16 comentarios:

Alís dijo...


Un abrazo grande, Dyhego

Daniel dijo...

Un petit bonjour....
"
A Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

(Pierre de RONSARD)
"
Passe un très bon weekend....A ++

Fackel dijo...

Habla tanto una rosa...

Adelante sin dudar.

Dyhego dijo...

Alís:
muchas gracias.
Lo recibo con mucho gusto y te mando otro.
¡Feliz primavera!
Salu2.

Dyhego dijo...

Daniel:
un très beau poème que j'aime lire de temps en tempos, pour se rappeler que la rose est éphimère!
Salu2.

Dyhego dijo...

Fáckel:
y lo bien que huele. Y los recuerdos que trae, como la magdalena aquella famosa.
Salu2.

Juvenal Nunes dijo...

Recordar alguém por uma rosa vermelha é um bom sinal cujo significado teremos que valorizar.
Abraço amigo.
Juvenal Nunes

Dyhego dijo...

Juvenal:
la rosa es tan frágil, tan delicada, tan olorosa, tan bella, que siempre no recuerda a alguien especial
Obrigado pela sua visita!

Miradas desde mi lente dijo...

Bellísima rosa, rojo pasión.
Un abrazo.

Matías dijo...

Una rosa roja perfecta en su justo momento de apertura.

LA ZARZAMORA dijo...

Carpe Diem, mi querido murcianico...
C'est le meilleur des souvenirs comme dirait Ronsard...
La Rose.


Cueillez dès aujourd’huy les roses de la vie

Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise aupres du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant,
Ronsard me celebroit du temps que j’estois belle.

Lors vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Desja sous le labeur à demy sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille resveillant,
Bénissant vostre nom de louange immortelle.

Je seray sous la terre : et fantôme sans os
Par les ombres myrteux je prendray mon repos ;
Vous serez au fouyer une vieille accroupie

Regrettant mon amour et vostre fier desdain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’huy les roses de la vie.

Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578.

Bises sans oublier, murcianico, la rose. Préservons jusquà notre départ, le souvenir de leur arôme.

JLO dijo...

La Rosa, la reina de las flores. Saludos.

Dyhego dijo...

Antonia:
lástima que la cámara no haya podido captar esa intensidad de rojo.
Salu2.

Dyhego dijo...

Matías:
tuve suerte de sorprenderla en ese preciso momento. Tienen la fea costumbre de florecer cuando no las puedo ver...
Salu2.

Dyhego dijo...

Zarzamora:
precioso también este poema del gran Ronsard.
¡Vemos a hacerle caso!
Salu2 ronsardiens.

Dyhego dijo...

JLO:
y sin rivales, jajaja.
Salu2.